Le feu, synonyme de confort, convivialité et beauté : Une étincelle, une bûche qui crépite, quelques braises et l’ambiance devient conviviale…

Le feu, synonyme de confort, convivialité et beauté : Une étincelle, une bûche qui crépite, quelques braises et l’ambiance devient conviviale. Aucune technologie n’a réussi à remplacer cette magie. Qu’il s’agisse d’un poêle ou d’une cheminée, le charme opère toujours … Mais d’où vient ce talent incomparable?

Un pouvoir fascinant

Pourquoi le feu continue-t-il de à nous fasciner alors que des innovations séduisantes voient le jour en permanence ? Sans doute parce qu’il nous rappelle les flambées d’une autre époque, agréables et si authentiques. Une valeur sûre malgré la course à la modernité. Alors que la technologie s’étend à tous les domaines, le feu continue de provoquer en nous des émotions archaïques, presque animales. Faut-il rappeler qu’il était le signe du pouvoir dans les premières tribus ? Ceux qui avaient appris à le domestiquer pouvaient réchauffer leur famille aux saisons froides, éloigner les prédateurs, cuire leurs aliments, éclairer la nuit. Il fut le signe des chefs, des sorciers, des chamans qui invoquent les esprits avant de devenir source d’éclairage commun dans le monde entier.

Le feu, créateur d’ambiances

 

De cette force ancestrale, aujourd’hui, nous avons su garder l’essentiel : créer et recréer l’émotion. Avec le feu, nous maîtrisons en un clin d’œil une part de magie, pour illuminer un moment privilégié. De la petite cheminée d’angle fonctionnelle à l’imposante sculpture de pierres, en passant par le poêle contemporain, le foyer en fonte suspendu…

Les solutions débordent de créativité, et les formes de poêles et cheminées deviennent de plus en plus originales. Plus qu’une décoration, cette véritable pièce maîtresse met en scène l’espace. Quel que soit le registre, classique, décalé, avant-gardiste ou traditionnel, le foyer apporte un supplément d’âme inégalé.

Le feu, des vertus apaisantes

En plus d’être belle, Cette source d’énergie naturelle est un réel facteur de bien-être et de détente. Une réponse finalement très efficace au stress généré par nos vies modernes. Le feu ressource. Au même titre qu’une promenade en forêt ou une baignade d’été, il relaxe nos cinq sens en diffusant dans la pièce un vrai ballet d’ondes qui calment l’esprit et le corps. Les flammes, par leur danse, offrent un spectacle doux et hypnotique qu’aucun programme TV ne peut concurrencer. D’autre part, son crépitement coupe court aux bruits mécaniques qui nous environnent toute la journée. Sa chaleur intense dénoue les tensions musculaires. Par l’ensemble de ces vibrations, le feu procure un plaisir sensoriel unique.

confort - foyer ouvert feu - Atraconfort

Quand l’imaginaire s’enflamme

Enfin, en plus de leur vocation décorative, n’oublions pas que les flammes nourrissent aussi notre esprit ! Elles ouvrent à l’homme un univers peuplé de mythes et de figures étranges. L’univers du feu incarne la passion, le savoir, la vivacité. Il contient des expressions qui véhiculent cette idée depuis l’origine des temps. Prométhée, pour avoir volé « le feu sacré » (la connaissance) aux Dieux de l’Olympe, sera cruellement puni. Dans notre culture, la première figure marquante liée à l’imagerie du feu est évidemment celle du diable. Dans les textes religieux, les enfers sont évoqués avec des métaphores  que l’on retrouvera ensuite dans les expressions populaires telles que « brûler en enfer », « les flammes de la passion ». Dès les premiers poèmes courtois, le feu exprime la force des sentiments, son ambivalence créatrice et destructrice. Notre langue est riche de formules qui utilisent ce registre. Ne dit-on pas « s’enflammer », « brûler de désir », « déclarer sa flamme », « être tout feu tout flamme » ?

Voici quelques belles citations autour d’un sujet qui mérite à lui seul un ouvrage complet :

« La vie a comme un feu, flamme, fumée et cendre. » proverbe arabe.
« Le feu le plus couvert est le plus ardent. », Ovide dans les métamorphoses.
« Si le feu brûlait ma maison, qu’emporterais-je ? J’emporterais le feu… », Jean Cocteau.
« Le feu qui semble éteint dort souvent sous la cendre. », Pierre Corneille.
« Car le feu qui m’éclaire est celui qui me brûle. », Etienne de la Boétie.
« Celui qui peut dire de quel feu il brûle, ne brûle que d’un petit feu. », Pétrarque.
« Un feu léger est vite étouffé. Si vous le laissez faire, des rivières ne sauraient l’éteindre. », Shakespeare.
« C’est en soi qu’il faut cultiver la flamme qui réchauffe. C’est sur soi qu’il faut s’appuyer. », Alexandra David Neel.